Pointeuse digitale : une simple histoire de doigts ?
En français, le terme digital est bien souvent, par abus de langage, utilisé pour désigner ce qui est relatif au numérique. Anglicisme mal employé, il se réfère en français aux doigts. Dans le domaine du suivi des temps, la pointeuse digitale peut donc désigner deux choses : une pointeuse connectée ou une pointeuse biométrique.
Qu’est-ce qu’une pointeuse digitale, au sens connecté ?
Lorsqu’on parle de pointeuse digitale en référence à un appareil connecté, on désigne un système permettant de mesurer le temps de travail des collaborateurs et d’envoyer les données à travers un réseau, par exemple Internet.
A l’heure actuelle, la majeure partie des pointeuses digitales sont connectées (la carte de pointage perforée ou imprimée a presque disparu, mais on en trouve encore…), bien qu’il existe des nuances subtiles entre les solutions du marché :
- Les solutions de pointage QR code sont connectées à travers le smartphone de l’utilisateur (on parle parfois de pointeuse mobile, au sens “téléphone mobile”)
- Les pointeuses badgeuses autonomes en énergies (sur piles) et connectées au travers de réseaux basse consommation (LoRaWAN, LTE-M)
- Les pointeuses connectées traditionnelles, raccordées à Internet par Ethernet, Wifi ou la 4G, et qui sont donc reliées au secteur
La pointeuse digitale au sens biométrique
Dans l’esprit de certaines personnes, une pointeuse digitale désigne en réalité un dispositif de pointage basé sur la biométrie.
Cette technique consiste à enregistrer dans une base de données une image numérique d’une caractéristique biométrique (par exemple une empreinte de doigt), et d’utiliser cette caractéristique pour identifier une personne, en remplacement par exemple d’un badge. A chaque fois que la personne présente son doigt, l’empreinte digitale est comparée à la donnée de référence, permettant ainsi l’identification.
Pour rappel, à de rares exceptions près, justifiées par exemple par un niveau de sécurité élevé, le pointage biométrique est interdit en France, tout comme la reconnaissance faciale à des fins de contrôle du temps de travail, et ce quelle que soit la mesure utilisée (empreinte de doigt, empreinte palmaire, visage…).
Si vous souhaitez vous assurer de l’identité de la personne qui travaille lorsqu’aucun manager n’est présent sur site, vous pouvez utiliser les fonctions de contrôle aléatoire par photo du visage proposées par la plateforme Ubiqod. Il ne s’agit ici pas d’une reconnaissance biométrique.
